Newsletter 19 Février 2025

IA ou Intelligence Corporelle? Ça va changer ma vie !
…et le programme des mois à venir

Je vois autour de moi de nombreuses personnes s’ébahir devant les possibilités que l’intelligence artificielle offre. Passer du temps à jouer avec elle, éprouvant le plaisir d’aller plus vite et plus grand.

Une des définitions du dictionnaire pour intelligence : faculté de connaître.
Et j’aime cette définition : l’intelligence est la capacité à créer le plus haut degré d’harmonie.

La seule intelligence qui puisse connaître est l’intelligence corporelle. On connait grâce à ses ressentis. Et tous les ressentis prennent naissance dans le corps. Je ne peux pas connaître le goût d’une cerise ou la couleur rouge ou une personne sans perceptions et ressentis. Je peux les imaginer, les analyser scientifiquement, mais pas les connaître.
Plus notre corps est sensible plus il peut ressentir des réalités fines et subtiles et plus son intelligence se développe. Le corps est en communion permanente et intime avec la vie, et la vie cherche le plus grand degré d’harmonie, partout et toujours.

Seulement notre mental, qui fait partie du corps, nous empêche, la plupart du temps, d’avoir accès à notre intelligence corporelle, à nos ressentis générés par le moment présent. Il tourne en rond, passant d’une idée à l’autre, pardon : d’une histoire à l’autre. Car si c’était d’une idée à l’autre, il pourrait être à sa juste place et créatif. Or il est rare, quand on s’observe penser dans le quotidien, que ce soit le cas.
La plupart du temps nous nous racontons simplement des histoires : commentons ce que nous faisons ou ce que font les autres, jugeons (nous-même ou les autres), échafaudons l’avenir, ressassons le passé…etc… Ces histoires créent en nous des ressentis : émotionnels, physiques et énergétiques. Et nous nous identifions à cette réalité. Et nous tournons en rond.

Ce faisant nous créons un corps qui n’est plus capable de connaître car trop embourbé dans les sensations et émotions infusées en lui par ces histoires. Sans elles notre corps serait disponible, ouvert et détendu, notre esprit libre.
Exemple : si je me raconte « je ne suis vraiment pas bonne en Tai Chi » me voici de suite dans un corps contracté, en tristesse ou en colère, peut être avec un nœud à l’estomac ou les jambes faibles et tout un tas de sensations dues à ce que je suis en train de me dire. Autrement dit cette magnifique antenne qu’est mon corps ne peut plus recevoir les informations émises par mon environnement, autant intérieur qu’extérieur, car trop brouillée et parasitée.

Alors comment stimuler notre intelligence corporelle ? Comment y accéder ?

– En développant la sensibilité interne et les capacités en adéquation avec ce que la vie a voulu pour nous : le centre , l’harmonie, l’équilibre, l’enracinement, la fluidité, la coordination, la concentration, l’ouverture à ce qui se passe dedans et dehors. C’est ce que fait le travail du Chi appliqué dans le Tai Chi.
C’est notre pratique principale!

– En affinant notre conscience des relations entre le mental, le physique, l’émotionnel, l’énergétique et de comment faire pour que notre moi de tous les jours ne se réapproprie pas le nouveau qui émane de chaque situation pour en faire quelque chose qui le rassure, quelque chose de connu, en y accolant des histoires qu’il connait déjà. C’est ce que fait la pratique du Mandala de l’être.

Et osons imaginer ce que seraient nos actions, créations, projets, s’ils étaient soutenus par l’intelligence corporelle, autrement dit s’ils étaient nourris de sensibilité, d’harmonie, d’équilibre, d’idées nouvelles, s’ils étaient centrés, enracinés, fluides, concentrés et ouverts.
WAAHOU !

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