de 16h à 17h30
POUR TOUS
Exploration du thème de l’Ours à travers la voix et la danse rythmée. Nul n’est besoin de savoir danser!
Les fêtes de Pâques nous parlent du renouveau et de la fertilité. Elles font écho, dans la tradition paysanne, à la sortie de l’ours de sa caverne après l’hibernation. C’est l’occasion de célébrer par le rythme et la danse l’équinoxe de printemps où lumière et obscurité s’équilibrent parfaitement, nous mettant en résonance avec la symbolique millénaire de l’union harmonieuse des opposés (corps/esprit, masculin/féminin, joie/tristesse, amour/haine…)
Énergie vitale, créatrice, joyeuse, dansante, une autre façon de vivre le Tan Tien, le centre de notre corps, ici, sur la terre.
La danse de l’ours
Le thème de l’ours m’a accompagnée tout au long de cet hiver. Besoin de son énergie ?
Comment faire pour le partager dans les ateliers ?
Je vais d’abord vous raconter comment l’Ours entre dans sa grotte à la Saint Martin au 11 novembre, portant en lui les âmes des morts. Et puis comment au 25 décembre, au solstice d’hiver, il se retourne dans sa grotte, son mouvement symbolisant le retour de la lumière, annonçant le rallongement des jours. Puis, à la chandeleur, à la Saint-Blaise, le 3 février, l’Ours sortira de sa grotte. Si la lune est montante, dans un formidable pet, il enverra les âmes des morts fertiliser le monde, qui monteront alors au ciel. Si la lune est descendante, l’ours retournera dans sa grotte pour 40 jours encore, l’énergie du printemps n’étant pas encore là.
Traditionnellement, l’ours représente notre ancêtre car il peut se tenir debout. Il est le symbole de notre humanité sauvage, archaïque, encore liée aux cycles biologiques. Il représente l’ancrage, la stabilité, la force.
Voilà, nous y sommes, je vous proposerai un rythme puissant, qui appelle nos pieds à scander la pulsation fortement sur la terre, et je vous proposerai une gestuelle simple, en nous reliant par l’intention et l’imagination à l’esprit de l’Ours. Et ceci suffisamment longtemps pour que les mouvements deviennent vôtres et que vous puissiez « jouer » à être l’Ours.
Martine Bodilis